LA MEMOIRE
STRUCTURALE ET CHIMIQUE
D'UNE ROCHE METAMORPHIQUE :
L'amphibolite de Guernéhué
Quelques indices pour la correction.
Les critères géométriques mettent en valeur deux générations d'amphiboles. On ne
peut rien affirmer, par contre pour l'épidote. On arrive logiquement à une première
phase de cristallisation (plagioclases + amphiboles 1) suivie par une deuxième
(amphiboles 2). (En réalité il y a deux générations de plagioclases mais plagioclases et épidotes
sont ici deux minéraux globuleux, sans structure interne et stables lors des
transformations successives ; par suite aucun argument géométrique ne permet de
distinguer les générations successives, c'est une des limites de la méthode
"argument géométrique et chronologie")
Chaque groupe d'amphibole matérialise un plan de schistosité, il y a donc eu deux
phases de déformation visibles à l'échelle de la lame.
Les minéraux d'une même phase de cristallisation ne se forment pas strictement en
même temps (cf. document2) mais ils ont la même orientation. Ensemble, ils enregistrent,
de manière discontinue, les différences de P et T subies par la roche lors de cette
phase. (En réalité, il existe toujours quelques minéraux qui cristallisent différemment,
ce qui explique que l'on puisse observer quelques sections basales !)
1e groupe d'amphiboles : Augmentation de la pression et de la température.
2e groupe d'amphiboles : Baisse de la pression tandis que la température
diminue, augmente puis de nouveau diminue.
Remarque importante : le chemin est reconstitué grâce aux données de l'analyse
chimique associées aux observations microscopiques.