Corps
humain et santé |
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1- Analyse d'expériences historiques
Manuel Bordas 2012 p310
Documents extraits du manuel de Terminale Bordas 2012 p310
La première expérience montre que cette immunité acquise par la vaccination est spécifique. La deuxième expérience permet de préciser le mode de transmission de l'immunité dans le cas de la diphtérie : l'immunité est transmise par le sérum et non par les leucocytes. La troisième expérience montre que l'immunité n'est pas toujours transmise par le sérum : dans le cas particulier de la tuberculose, elle est transmise par des lymphocytes et non par le sérum. |
2- Les acteurs de l'immunité adaptative
Source : dossier Pour la Science octobre 2000 p26 (modifié)
Les lymphocytes T subissent une sélection au cours de leur maturation dans le thymus. Les lymphocytes T qui reconnaissent le CMH du soi présentant un peptide sont d'abord sélectionnés dans le cortex de la glande (zone périphérique) : on parle de sélection positive. Puis plus tard dans la médulla (zone centrale), ceux qui se lient trop fortement au CMH du soi sont éliminés : on parle de sélection négative. Les lymphocytes qui quittent le thymus sont donc normalement incapables de réagir à la présence de « leur » peptide. Dans le cas contraire, il y a risque de développer une maladie autoimmune...
Source : dossier Pour la Science octobre 2000 p26
- Les lymphocytes T ont en commun le TCR (T Cell Receptor) qui ne reconnaît un fragment antigénique que s'il est correctement présenté par une cellule présentatrice d'antigènes (CPA). Il existe deux sous-types de lymphocytes T : les LT4 pourvus des marqueurs membranaires CD4 et les LT8 pourvus des marqueurs membranaires CD8. - Les lymphocytes B possèdent un BCR (B Celle Recpetor), une immunoglobuline (= anticorps) membranaire qui reconnaît directement un antigène.
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Remarque : les CPA sont des cellules qui expriment à leur surface le CMH de classe II en plus du CMH de classe I (exprimé par toutes les cellules). Ce sont des cellules dendritiques capables de phagocytose ou des lymphocytes B.
II- La mise en place de la réponse adaptative
1- La réaction à médiation humorale
Document extrait du manuel de Terminale Bordas 2002 p395
Remarque : cette sélection est possible par la présence, au niveau de la moelle osseuse, de cellules stromales qui expriment à leur surface les peptides du soi à la surface des molécules du CMH, de la même manière que les cellules dendritiques au niveau du thymus. On est face à trois possibilités :
- Soit la cellule B immature est capable de reconnaître le peptide
présenté par les molécules du CMH avec une forte affinité,
elle sera alors considéré comme délétère
pour le soi et sera sélectionné négativement en recevant
un signal de mort.
- Soit la cellule B immature est capable de reconnaître le peptide présenté
par les molécules du CMH avec une faible affinité, elle sera
alors considéré comme acceptable et ne recevra pas de signal
de mort.
- Soit la cellule B immature n’interagit pas, elle recevra alors un
signal de mort.
2- La réaction à médiation cellulaire
Document extrait du manuel de Terminale Bordas 2002 p399
En raison d'une grande variabilité des sites de reconnaissance des TCR, Il existe des millions de clones différents de LT. La sélection clonale (suivant le même processus que pour les lymphocytes B), est suivie d'une prolifération clonale de LT4 et de LT8. Les LT4 se différencient en LTa (auxiliaire) sécréteurs d'un messager chimique : l'interleukine 2. Certains LTa et LTc peuvent se transformer en cellules mémoire. |
3- Une coopération cellulaire
Analyse de l'expérience de Claman :
Document extrait du manuel de Terminale Bordas 2002 p400
Source : dossier Pour la Science octobre 2000 p19
Pb : Comment agissent les anticorps et les cellules tueuses ?
III- L'élimination de l'antigène
1- L'action des anticorps
TP 15 : mise en évidence d'une réaction antigène-anticorps
Molécule modélisée par le logiciel Rastop en ne faisant apparaître que les chaînes carbonées
Séquences d'acides aminés d'une chaîne lourde de 5 anticorps différents impliqués dans la reconnaissance du VIH : Hc = Heavy constant, Hv = Heavy variable. On remarque la présence de 3 domaines hypervariables que l'on retrouve également sur la chaîne légère (non représentée ici). Ces régions confèrent à chaque type d'anticorps une structure spatiale particulière correspondant au site de fixation à la molécule antigénique appelée aussi épitope.
2 anticorps différents : à chacun son épitope...
Un antigène peut posséder différents épitopes...
Source : http://jean-jacques.auclair.pagesperso-orange.fr/VIH/cdr.htm
Source : Alain Gallien (modifié)
La formation d'un complexe immun insoluble a plusieurs intérêts : - Neutraliser l'antigène : ex, si cet antigène est une bactérie, elle ne pourra plus se multiplier. - Favoriser la phagocytose (= opsonisation) : les fragments constants exposés sont en effet reconnus par les récepteurs membranaires des phagocytes. - Activer le système du complément (hors programme, voir le lien ci-dessous pour des explications...) qui aboutit à la formation et à l'insertion de pores dans les membranes des cellules étrangères. |
Remarque 1 : La diversité des anticorps membranaires des lymphocytes B résulte des recombinaisons entre les segments des gènes codant les chaînes lourdes et légères. Le nombre élevé d’antigènes susceptibles d’être rencontrés par l’organisme implique que le génome permette la synthèse d’au moins plusieurs millions de molécules différentes.
Remarque 2 : un antigène possédant plusieurs épitopes, la réponse est donc naturellement polyclonale in vivo.
Pour aller plus loin : http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/gpes-sanguins/02anticorps.htm
DM : proposez une hypothèse expliquant pourquoi l'immunité n'a pas pu être transmise par le sérum dans le cas du bacille de Koch sachant que cette bactérie a la particularité de se développer dans les cellules pulmonaires.
2- L'action de cellules "tueuses"
Document extrait du manuel de Terminale Bordas 2002 p397
Le schéma bilan du livre p329 est à connaître sur le bout des doigts!