L'ORGANISME EN FONCTIONNEMENT |
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1- Dissection du coeur
TP13
Source : Manuel de plongée N4, Alain Foret-Pablo Torres p123
Le cœur est un muscle creux et cloisonné. Il peut contenir le sang dans ses cavités et le mettre en mouvement par des contractions musculaires. Il agit comme deux pompes placées côte à côte et à aucun moment le sang pauvre en dioxygène ne se mélange avec le sang riche en dioxygène. Le ventricule droit, chargé d'envoyer le sang dans la petite circulation est moins puissant que le gauche, chargé de l'envoyer dans la grande circulation. Quatre valvules empêchent
le sang de retourner en arrière : son trajet est unidirectionnel. |
Remarque : chez l'embryon, il n'y a pas de respiration pulmonaire : l'oxygénation du sang s'effectue par le placenta. Ainsi, coeurs droit et gauche sont en communication via un orifice de la paroi interauriculaire, habituellement refermé solidement chez l'adulte. Cependant, une faiblesse de cette paroi, généralement sans conséquence dans la vie courante, persisterait chez 25 à 35% des individus. On parle alors de foramen ovale perméable (FOP)
2- Un moteur "3 temps"
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Pb : Le muscle en activité consomme beaucoup plus de dioxygène que le muscle au repos. Quelles adaptations du système circulatoire permettent de livrer davantage de dioxygène aux muscles pendant un effort ?
II- Les adaptations circulatoires à l'effort physique
1- Adaptations du débit cardiaque
Extrait du manuel SVT 2nde Bordas 2004 p122
VES (Volume d'éjection systolique) = 66.6 mL --> 1 battement cardiaque
Fréquence cardiaque moyenne = 70 battements par minute
D'où : Débit cardiaque moyen = 70 × 66.6 = 4662 mL/min soit la quantité totale de sang environ d'un adulte (5L)
De 5 L/min au repos, le débit cardiaque peut passer à 25 L/min au cours d'un effort intense grâce à : - Une accélération
de la fréquence cardiaque (de 70 à 200 |
2- Adaptations circulatoires périphériques
Au repos, le débit sanguin musculaire représente environ 15 à
20 % du débit sanguin total, soit 0,8 L.min-1 en moyenne.
Au cours d'un effort physique intense, ces valeurs peuvent représenter
jusqu'à 80 % du débit sanguin total, soit environ 24 L.min-1.
Dans ce dernier cas, les muscles étant privilégiés, le
débit sanguin destiné à l'appareil digestif va diminuer.
Cette adaptation va permettre aux muscles de recevoir l'apport énergétique
nécessaire à leur bon fonctionnement.
De même, au cours d'un repas, le débit sanguin viscéral
est augmenté. Il est donc fortement souhaitable aux sportifs de respecter
un délai suffisant après un repas et le début d'un effort
intense, ceci afin d'éviter la compétition entre l'appareil digestif
et les muscles actifs !
On parle alors de redistribution sanguine ou de balance circulatoire.
Enfin, lorsqu'il fait chaud, une partie du volume sanguin disponible va être
dirigé vers la peau afin de lutter contre la chaleur. Dans ce cas, la
performance s'amoindrie du fait d'un moins bon débit sanguin musculaire.
C’est pourquoi il est fortement conseillé de boire pendant un effort
physique afin de permettre au corps d’évacuer la chaleur par la
sueur (au moment de son évaporation) !
Source : http://physiomax.com.free.fr/d_sanguin.htm
Extrait du manuel SVT 2nde Bordas 2004 p123
L'apport préférentiel de dioxygène aux muscles en activité résulte : - De la disposition en parallèle des organes. - D'une vasoconstriction variable des vaisseaux
sanguins |
Certains animaux sont capables de stocker de grandes quantité de dioxygène (ex : le phoque de Weddell) ce qui leur permet des prouesses sportives (plongée de 70 minutes jusqu'à 500m de profondeur!)
Pb : Notre organisme dispose d'un faible stock de dioxygène (contrairement au phoque par exemple) mais il possède des réserves de nutriments (glycogène, graisses). Le facteur limitant est donc bien le dioxygène pour libérer de l'énergie : comment l'organisme parvient-il à satisfaire les besoins croissants en dioxygène des muscles en plein effort ?
Hypothèses : en respirant plus fort, plus vite...
III- Lien entre effort et activité respiratoire
1- Mesure du débit ventilatoire au repos et après un effort
TP- EXAO avec le module Spirographie de l'atelier scientifique (noté)
Pb : Comment peut-on vérifier expérimentalement que l'augmentation du débit ventilatoire permet une augmentation de la consommation de dioxygène ?
2- Mesure de l'intensité respiratoire au repos et après un effort
TP-EXAO avec le module Métabolisme de
l'atelier scientifique (noté)
Remarque : Souvent le terme de VO2 est exprimée en L/min/kg et remplace alors le terme d'intensité respiratoire... (donc attention aux unités!)
Pb : Les sportifs de haut niveau passent souvent des tests en milieu hospitalier pour mesurer leur capacité physique. La VO2 max permet souvent de faire le point sur l'efficacité de l'entrainement chez les jeunes sportifs. Que signifie cette valeur et comment peut-on la mesurer ?
3- Une limite physiologique à l'effort : la VO2 maxRemarque : les élèves ne font que trois paliers et l'effort demandé est toujours sous maximal (5, 10, 15 flexions)
Activité : construction du graphique de la VO2 en fonction de la fréquence cardiaque et estimation de la VO2 max par extrapolation à partir de la fréquence cardiaque théorique maximale
Remarque : ces mesures expérimentales sont très
approximatives pour plusieurs raisons
1- L’étalonnage de la sonde O2 n’est pas parfait et la valeur
affichée est très discutable…
2- L’effort a été réalisé sans échauffement
le matin à 9h !
3- La valeur de la VO2 max est obtenue par extrapolation à partir d’une
fréquence max théorique !