Corps humain et santé : la reproduction |
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I- La contraception
1- La contraception hormonale préventive
L'efficacité est de 100% sauf en cas d'oubli ou de prise tardive. La pilule n'est délivrée que sous ordonnance d'un médecin. |
Remarque :
La composition des pilules oestroprogestatives n'a cessé
de varier depuis 1960 allant dans le sens d'une diminution de la dose des
estrogènes et des progestatifs
Toutefois, si les progestatifs sont nombreux et variés, l'estrogène
utilisé est uniquement l'éthinylestradiol. La plupart des
effets secondaires des estroprogestatifs, en particulier dans le domaine
cardiovasculaire paraissent dosedépendant. La synthèse
de nouveaux progestatifs, désogestrel, gestodène, norgestimate
qui ont un pouvoir androgénique très diminué ont permis
en principe de diminuer les effets secondaires cardio-vasculaires.
Pour aller plus loin : http://www.gyneweb.fr/Sources/contraception/tcont.html
Pb : Que faire en cas d'oubli de pilule ou de préservatif suite à un rapport ?
2- La contraception hormonale d'urgence
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Pb : Comment se protéger contre les IST ?
3- Les préservatifs
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Efficace à 100 % lorsqu'il est bien
utilisé
Action 2 en 1 : contraceptif + protection contre les IST = Maladies
Sexuellement Transmissibles (comme le SIDA par exemple) |
Aussi efficace que le préservatif
masculin mais... plus difficile à mettre en place et plus cher ! |
Source : http://www.sida-info-service.org/
Remarque : les préservatifs ne garantissent pas une protection contre l'herpès génital (dû au virus de l'herpès), les chlamydioses (dues aux bactéries Chlamydia) et les condylomes génitaux (dus au virus Papillomavirus) car la transmission se fait par contact cutané.
Pb : Comment la médecine peut-elle aider les couples ne parvenant pas à procréer ?
II- L'aide médicalisée à la procréation
1- Les causes de l'infertilité
https://www.youtube.com/watch?v=7Xr6lVCphlI
Chez la femme, les causes les plus fréquentes sont l'absence d'ovulation et l'obturation des trompes. Chez l'homme, les anomalies concernent surtout le nombre, la mobilité ou la strucure des spermatozoïdes. |
2- Un évantail de techniques
Après la mise au repos de l’hypophyse afin de bien contrôler l’ovaire (grâce à un spray nasal), la première étape consiste à stimuler la production de follicules par des injections quotidiennes d’une hormone proche de la FSH entre le 5ième et le 10ième jour du cycle. On peut également utiliser un produit « anti-oestrogène » qui permet d’accroître la production de FSH. Puis, on surveille par échographie le nombre et la taille des follicules. Lorsque le développement folliculaire est jugé suffisant, on déclenche l’ovulation par l’injection d’hCG qui mime un pic de LH. Le risque de grossesses multiples n'est alors pas négligeable. |
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L’insémination artificielle
avec le sperme du conjoint (IAC) ou d’un donneur (IAD) |
Elle est destinée aux couples dont les
spermatozoïdes qui ne passent pas la glaire cervicale, ou dont
l’homme est infertile et aux femmes célibataires. Ce
fut, au cours des années 70, la première des méthodes
de conception médicalement assistée. On assista alors
à la création des banques de sperme congelé.
Le sperme du donneur anonyme (critérié toutefois par
le couple ou la mère célibataire : couleur de peau,
taille) est déposé dans le vagin ou le col de la femme
au moment approprié du cycle (ovulation), puis on laisse la
nature faire son oeuvre. Chaque année 20.000 bébés
américains naissent grâce à cette méthode.
Attention, cette méthode pourrait permettre l’insémination
à partir d’un donneur mort, la fécondation par
un parent. |
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La fécondation in vitro et le transfert
d'enmbryon (FIVETE) |
Des ovaires stimulés hormonalement provoquent
le développement de plusieurs ovocytes II. Les ovocytes sont
aspirés à l’extérieur de l’ovaire
à l’aide d’un laparoscope (instrument qui permet
de visualiser l’aspiration). Quelques ovocytes sont ensuite
fécondés avec des spermatozoïdes du partenaire
de la femme. Après quelques jours de croissance dans un contenant
en verre (« éprouvette »), tous les pré-embryons
dont le développement semble normal sont réimplantés
dans l’utérus de la femme. Les autres ovocytes sont aussi
fécondés, puis congelés au cas où le premier
essai échouerait. Généralement cette méthode
engendre des naissances multiples. Le premier bébé éprouvette,
Louise Brown, est née au cours de l’été
1978 en Grande-Bretagne. Les embryons restants sont congelés. |
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L’injection intra-cytoplasmique
du spermatozoïde (ICSI) |
Cette méthode consiste à sélectionner
un spermatozoïde et un ovocyte puis, sous microscope, à
injecter le spermatozoïde directement dans le cytoplasme d’un
ovocyte. Cette technique est utilisée lorsque les spermatozoïdes
présentent certaines anomalies qui l’empêcheront
de féconder. |
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Lien vers une animation en 3D en anglais : https://www.youtube.com/watch?v=vGbIL9QWSsM
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Pb : En dehors des facteurs socio-culturels, de quoi dépend notre comportement sexuel ? Pourquoi éprouvons-nous du plaisir pendant l'acte sexuel ?
III- Sexualité et bases biologiques du plaisir
1- Le comportement sexuel et son contrôle
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Chez l'Homme et de nombreux Primates proches parents de l'Homme, l'activité sexuelle est indépendante des variations cycliques des concentrations d'hormones sexuelles. Chez les autres Mammifères, ces hormones sont prédominantes et contrôlent des comportements stéréotypés (comme la lordose chez le rat...). |
2- Le système de récompense
Rat dans une boîte de Skinner, chambre d’autostimulation. © Wunsh |
Cartographie du système de la récompense chez le
rat © Wunsch |
Dans les années 1950-1970, les psychiatres soignaient certains patients grâce à des électrodes implantées dans le cerveau. La stimulation du septum semble provoquer des réactions similaires à celle des rongeurs. « À une occasion [le patient] a stimulé sa région septale 1 200 fois, à une autre occasion 1 500 fois, et à une troisième occasion 900 fois. Il protestait chaque fois que le stimulateur lui était enlevé. » Le patient disait ressentir des sensations de plaisir, de chaleur et d’excitation sexuelle. |
Zones cérébrales activées lors d’un orgasme chez la femme La vidéo a été créée en utilisant des clichés IRM (imagerie à résonance magnétique) qui ont été pris toutes les deux secondes. Les différentes couleurs correspondent à l’afflux de sang oxygéné dans le cerveau ; plus les couleurs sont claires et plus le sang est oxygéné. On peut ainsi identifier les parties du cerveau les plus actives. Un ensemble d’aires cérébrales s’active, dont le système de récompense, les aires visuelles et les régions motrices. Source : Barry Komisaruk, Rutgers University-Newark Campus, Visualization is the courtesy of The VisualMD.com |
Documents extraits du manuel de 1ère ES/L Belin 2012 p134, 135, 136
Le système de récompense est clairement impliqué dans le plaisir sexuel. Il met en jeu différents circuits de neurones identifiés par IRM. La recherche du plaisir est une composante importante du comportement sexuel humain mais elle n'est pas la seule. La sexualité repose aussi sur le désir de partager une relation affective avec un partenaire. |