Les réflexes myotatiques sont les réflexes permettant le maintien de la posture. Ils mettent en jeu de nombreux muscles pour s'opposer aux effets de la pesanteur. Sans tonus musculaire (= état de légère contraction permanente d'un muscle), le corps s'effondrerait. Dans l'espace, les spationautes doivent entretenir les muscles extenseurs qui, non stimulée par la gravité, régressent. Le réflexe achilléen est un de ces réflexes myotatiques : il met en jeu un muscle extenseur du pied (le triceps sural) et un muscle fléchisseur (le jambier antérieur).

Pb : comment se comportent ces deux muscles lors de la mise en oeuvre du réflexe achilléen ?

I- Obtention d'électromyogrammes par EXAO à l'aide d'un marteau réflexe

Vous réaliserez l'ExAO suivante : trois électrodes sont placées sur le muscle du mollet (triceps sural = extenseur du pied) et trois autres sur le muscle situé à l'avant de la jambe (jambier antérieur = fléchisseur du pied) comme l'indique le dessin ci-dessous :

Le réflexe est déclenché en frappant à l'aide du marteau qui est connecté au dispositif d'ExAO. Vous imprimerez puis commenterez l'enregistrement obtenu.

Pb : A quelle vitesse se propage le message nerveux lors du réflexe d'étirement ?

Pour estimer la vitesse du message nerveux, il suffit de connaître la distance aller/retour entre le triceps sural et la moelle épinière. Cette distance est d'environ de 77 cm.

Sur l'enregistrement précédent, le temps de latence est de 20 ms. La vitesse de propagation est donc de 1540/20 = 77 mm/ms soit 77 m/s

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Sir Charles Scott Sherrington (1857-1952) est un médecin et scientifique britannique connu pour ses importantes contributions en physiologie et neurosciences et pour avoir inventé le terme de synapse. Sherrington s'est servi des réflexes de la moelle épinière comme moyen d'investigation des propriétés générales des neurones et du système nerveux. Ces expériences le conduisent à établir sa loi d'innervation réciproque (dite « de Sherrington ») qui stipule qu'à chaque excitation d'un muscle agoniste, correspond une inhibition de son antagoniste.

Pb : Quelles sont les expériences qui ont permis à Sherrington d'établir cette loi ?

II- Utilisation d'un logiciel de simulation pour comprendre des expériences historiques

Pour ouvrir le logiciel de simulation, cliquez sur le lien suivant : http://www.ac-nice.fr/svt/productions/fiche.php?numero=25

1- Rechercher l'expérience qui permet de conclure à la nécessite de la moelle épinière dans ce réflexe.

2- Rechercher l'expérience qui permet de vérifier la loi d'innervation réciproque.

Construire le compte rendu sous forme d'un tableau