Représentation visuelle

CHAPITRE 2 :    Perception visuelle et plasticité cérébrale

Extrait video : "Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau - 3_7" ARTE-Thema

Pb : La lésion d'une aire cérébrale, suite à un accident, altère fortement la fonction dans laquelle elle est impliquée. Un espoir de guérision ou du moins d'amélioration est cependant possible grâce à la plasticité cérébrale : pourquoi ?

I- Mise en évidence de la plasticité cérébrale

1- Une expérience étonnante

La lecture est une activité complexe qui met en jeu différentes aires cérébrales (visuelles, attention, langage...). L'une de ces aires est impliquée dans la reconnaissance des mots et se développe par l'apprentissage.

2- Etude d'un cas clinique : l'alexie

TP 5 : Aires cérébrales et activité de lecture

A gauche : localisation de l'aire de reconnaissance des mots chez une personne normale (témoin) : elle se situe uniquement dans l'hémisphère gauche.

A droite : localisation (en vert) de cette même aire chez une personne qui a subi un AVC dans cette région du cerveau : elle est réduite. Pendant 1 an, cette personne a suivi une rééducation fonctionnelle. Nous pouvons remarquer la présence d'une nouvelle zone (en jaune) dédiée à la reconnaissance des mots qui s'est organisée dans l'hémisphère droit.

L'expérience individuelle et l'entraînement régulier provoquent une réorganisation des connexions nerveuses dans le cerveau : c'est la plasticité cérébrale. Ce remodelage du cerveau permet parfois de compenser des pertes de fonction liées à des lésions.

 

Tableau d'Alex Grey qui peint des visions inspirées par le LSD

Pb : Certaines drogues dites hallucinogènes provoquent des troubles de la perception visuelle : comment agissent-elles ?

II- Les perturbations chimiques de la perception visuelle

1- Les principaux modes d'action des drogues hallucinogènes

Extrait video : http://www.dailymotion.com/video/x44j98_drogues-et-cerveaux-hallucinogenes_news

TP6 : Les drogues hallucinogènes

Lien vers l'animation "Mouse party" de l'université de l'Utah (USA) : http://learn.genetics.utah.edu/content/addiction/drugs/mouse.html

Les drogues hallucinogènes comme beaucoup d'autres drogues ont la particularité de ressembler fortement à des neurotransmetteurs du cerveau. Le LSD par exemple mime la sérotonine, un des messagers chimiques des voies visuelles mais aussi notre principal anti-dépresseur naturel.

Une drogue peut avoir un effet agoniste si elle a le même effet qu’un neurotransmetteur mais elle peut aussi avoir un effet antagoniste si elle bloque les récepteurs spécifiques à un neurotransmetteur.

2- Les dangers du cannabis (complément hors programme pour info)