Correction du DS de SVT du 31/05/11
Exercice 1
Question 1
Le réflexe d’évitement présente
un certain nombre de points communs avec le réflexe myotatique
:
– le neurone sensitif est un
neurone en « T ». Son corps cellulaire est localisé dans le ganglion rachidien,
– il permet une innervation
réciproque des muscles antagonistes par l’intermédiaire d’interneurones.
– il met en jeu de motoneurones
– il met en jeu de muscles
antagonistes
Il y a néanmoins des
différences :
– la nature du récepteur : fuseau
neuromusculaire/récepteur sensoriel
– le circuit est polysynaptique, il y a deux interneurones
entre le neurone sensitif et les motoneurones (fléchisseur aussi bien
qu’extenseur) ;
– les interneurones
sont inhibiteurs et excitateurs ;
Question 2
Quand le récepteur sensoriel
est stimulé, le message nerveux sensoriel afférent généré par la perception de
la chaleur est conduit par un neurone sensitif, via la racine dorsale d'un nerf
rachidien, jusqu'à la moelle épinière. Dans la substance grise de la moelle
épinière, ce neurone afférent établit des synapses avec deux interneurones. L’effet sur les motoneurones des muscles
fléchisseurs et extenseurs est néanmoins différent :
– le motoneurone du muscle
fléchisseur est stimulé par un interneurone excitateur
;
– le motoneurone du muscle
extenseur est inhibé par le deuxième interneurone qui
est inhibiteur et bloque l’activité du motoneurone.
Le muscle fléchisseur étant
stimulé, l’extenseur étant inhibé, on observe la contraction du muscle
fléchisseur et le relâchement simultané du muscle antagoniste provoquant la
flexion du bras, et donc l'éloignement du doigt de la source de danger.
Exercice 2
Question 1
Question 2
La morphine est un analogue
structural de l’enképhaline. Il peut donc se fixer sur les récepteurs de
l’enképhaline sur le neurone nociceptif ascendant. Cette molécule mime et même
accentue les effets de l’enképhaline : c’est une molécule agoniste. Son
effet va donc être de renforcer l’inhibition du neurone enképhalinergique
et donc d’atténuer la douleur en diminuant la fréquence des PA dans le neurone
nociceptif postsynaptique. Cette action est limitée
dans le temps, ce que montre très bien le graphique : 15 minutes après l’injection,
l’effet de la morphine se fait moins sentir et des PA sont transmis au cerveau
suite à la stimulation du neurone sensitif alors que très peu de PA étaient
transmis au bout de 5 minutes.