CARACTERISTIQUES DE L'ENVIRONNEMENT PROCHE ET REPARTITION DES ETRES VIVANTS

 

CHAPITRE 1 : Répartition des êtres vivants dans l’environnement


Pb : Le collège et tout ce qui l’entoure (la rivière par exemple) font partie de l’environnement.
Quelles en sont les grandes composantes ?


I – Les composantes de l’environnement

Sortie dans l’enceinte du collège (30 min : orientation, observation des êtres vivants et de leur milieu de vie)
Anoter le plan fourni (orientation / animaux et végétaux rencontrés)


Dans le collège on peut distinguer 3 composantes de l'environnement :

- Le vivant : animaux et végétaux (cf. plan)
- Ce qui provient des êtres vivants : bois mort, plume, toile d'araignée …
- Le non vivant : cailloux, terre, goudron, banc, eau, air, lumière etc.

 

DM : Finir le coloriage du plan (espaces vert / rivière...)



Pb : Nous avons constaté la présence d’êtres vivants différents selon les milieux observés. Cette présence dépend-elle des conditions du milieu dans lequel ils vivent ?


II– Répartition des êtres vivants et conditions locales


1 - les exigences de vie des végétaux.


Sortie près de la salle de svt devant le cerisier et mesures des principaux paramètres (luminosité, humidité et température) sur des deux côtés du tronc.
Résultats consignés dans un tableau :

Exposition
Végétaux observés
Luminosité
Humidité
Température
Face nord
Mousses (Hypnum) / algues (pleurocoques) / Lierre (Hedera)
800 lux

77.8 %

20°C
Face sud
Plusieurs lichens (Xanthoria, lecanora...)
27400 lux
48.5 %
21.7°C

Remarque :

La console VTT (nom de l'ordinateru portable utilisé) est reliée à 3 capteurs : un luxmètre qui mesure l'intensité lumineuse en lux (plein soleil = 100000 lux), un hygromètre qui mesure le taux d'humidité dans l'air (vapeur d'eau = 100%) et un thermomètre.

Tous les végétaux n'ont pas les mêmes exigences de vie : certains ont besoin d'un milieu plus humide, plus sombre ou plus frais que d'autres...


Pb : Les animaux sont-ils répartis au hasard dans la nature ?


2 - Etude expérimentale des exigences de vie des cloportes.


Observations : les cloportes se trouvent sous l’écorce du tronc d’arbre


Hypothèses
:
- Les cloportes vivent à l'humidité.
- les cloportes vivent à l'obscurité.


Vérification : expérience pour tester l'influence de la lumière sur leur comportement (boîte à 2 compartiments)

   

Paramètres constants : Humidité et température

Paramètre variable : luminosité

!!! Dans toute expérience, on ne doit faire varier qu'un seul paramètre : celui que l'on teste !!!

Résultat : les cloportes fuient la lumière


DM : Trouver une expérience pour prouver que les cloportes aiment l'humidité.

Les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard dans l'environnement. Ils occupent un milieu lorsque les caractéristiques de celui-ci correspondent à leurs exigences.
Leur répartition peut dépendre de plusieurs facteurs (= paramètres)
- l'eau (dans le sol et dans l'air)
- l'éclairement, de la température (donc aussi du jour et de la nuit, des saisons...)
- la présence ou l'absence de sol.

 

Pb : Etres vivants et composantes minérales coexistent dans l’environnement. Quels types de liens établissent-ils entre eux ?


III– Relations à l’intérieur de l’environnement

 

Larve de trichoptère dans son fourreau constitué de grains de sables agglomérés : un exemple de relation entre un animal et son environnement
Un papillon de jour (l’amaryllis) en train de butiner des fleurs de trèfle rampant ; un exemple de relation entre un animal et une plante

Les différentes composantes de l’environnement ne sont pas indépendantes.
Il existe des relations entre les êtres vivants (relations alimentaires...) et entre les êtres vivants et leur milieu de vie (source d’eau, constructions d’un nid ou d’un habitat...)

Pb : Les activités humaines transforment les paysages (maisons, routes, barrages...). Quels impacts ont ces activités sur l’ensemble des êtres vivants ?

IV- Intervention de l’homme

Un exemple local : le démantèlement du barrage de Kernansquillec en 1996 (cf doc)

La destruction du barrage de Kernansquillec a permis de reconstituer le site de la vallée du Léguer.
Les berges jusqu’alors noyées sous la retenue d’eau ont retrouvé leur faune et leur flore caractéristiques.
Le Léguer a repris son lit et les saumons peuvent à nouveau remonter la rivière pour frayer.